Les sales gosses 

Ce site, ça a commencé comme un blog lambda, tout ce qui a de plus classique. Puis de bricolages en bricolages on a essayé d’en faire un endroit sympa pour tuer le temps, assis devant ton ordi ou sur tes chiottes. Là où l’histoire est belle, c’est que c’est celle d’un partage, d’une construction collaborative. On a tous nos compétences, nos facilités et… on s’entraide.

A l’origine de cette aventure, il y a votre serviteur, Cigalou (Quentin pour les intimes). Chuis un p’tit gars du sud qui sent la lavande et l’Ipone Samouraï. Après quelques années réglementaires dans le 93 j’ai enfin réussi à descendre en Ardèche pour y exercer ma noble mission de feignasse, pardon, de prof d’histoire. J’ai deux grandes passions dans la vie : la moto et les mots. Alors écrire sur la moto, c’est un peu le pied ultime. Par contre, je suis une parfaite quiche pour tout le reste. Heureusement, au gré des rencontres, j’ai eu la chance de m’entourer d’une équipe de choc. Un peu comme Hannibal et l’Agence Tout Risque quoi.

D’abord, je découvre caché dans son Alsace natale un gosse qui dessine comme il respire. Un talent à l’état brut qui s’ignore, le dessinateur que j’aurais toujours voulu être. Depuis, on ne s’est plus quitté (artistiquement parlant hein) et j’ai la chance d’avoir mes articles illustrés par le surdoué Nathan.

Le blog de Botan (Botan à bécane)

Quelques mois plus tard, je croise la route d’un motard voyageur. Un road-tripeur au long cours : Baptiste, alias le Viking (ça doit être son côté breton ça). Lui, c’est l’encodage sa spécialité, quand il n’est pas au guidon. Un vrai pro de l’informatique (enfin, un « graphiste » exactement). Et hop, en quelques coups de baguette, ce magicien donne à viedemotard.fr un superbe écrin.

Le blog du Viking (l'Aventurier Viking)  

A l’occasion de la première édition de la Rando TT pirate, je fais la rencontre de deux savoyards un peu fondus au guidon de leurs Africa Twins antédiluviens qu’ils ont retapés eux même de A à Z, pardon de A à D. D comme système D bien sûr. Julien et Olivier nous apporterons donc leur expertise de mécanos sans tunes. Et plus encore…

Julien, c’est typiquement ce que l’on appelle souvent un peu mystérieusement un « baroudeur ». Passionné de vieux trails, il a traîné ses pneus dans un peu tous les coins montagneux de France. Il a aussi passé 8 mois à parcourir l’Amérique du Sud en Combi. Et il n’est même pas hippie. Bref, c’est le genre à se contenter d’un guidon et d’une toile de tente pour être heureux. Et c’est tant mieux, parce que c’est pas en pigeant ici qu’il pourra se payer l’hôtel (ni un guidon cela dit).

Oliver c’est notre Serges Nuques (à notre p’tit niveau hein). Il est le pilote de la bande. Après une première carrière de vttiste de descente qui l’a conduit jusqu’aux coupes d’Europe (il faut déjà avoir un bon grain pour faire de la DH), Oliver retourne à son premier amour, transmis à l’adolescence par son paternel qui lui a tout appris: la moto. Trop fauché pour faire du cross, il se lance dans le pitbike et décroche le titre de champion de France amateur. Bref, tu l’auras compris, ce surdoué a la compétition dans le sang. Et depuis qu’il roule en gros trail, c’est de Paris-Dakar qu’il rêve en se rasant tous les matins.

Puis on a proposé à un de nos lecteurs, Avora, de rejoindre l’aventure. Ses commentaires étaient mieux écrits que nos textes, on ne pouvait pas laisser traîner cette plume dans la nature. Bon, il y a un gros blanc dans son CV : il n’a pas encore assez d’artiches pour se payer le gros cube. Tu vas rire, il se traîne la b**** en… scoot 50 cm3. Mais on est pas sectaire ici. Et comme je dis toujours, la passion, c’est pas une histoire de taille de piston. Donc autant faire de sa « tare » une force : il nous raconte sa vie de scoobite du quotidien. Histoire qu’on se rappelle un peu notre chance. Et pis il touche sa bille en droit, donc il nous apporte aussi quelques éclairages sur les lois plus ou moins débiles que nous pondent les énarques. Et bien sûr, un de ses quatre, il nous racontera son permis.

Enfin, viedemotard.fr étant « girl power » depuis ses origines, il fallait trouver une alternative à Cigalette. Une vrai fille. Parce que oui, ça va peut être vous surprendre, mais la belle barbue en fait… c’est un mec ! Du coup on a lancé un grand appel à candidatureS. Pas question de ne prendre qu’une fille histoire d’avoir un « quota » et basta. Non, non, non, on voulait qu’il y ait une vraie dynamique motarde dans la team.

La première à nous avoir rejoint c’est Chacha. Une vraie piloteuse doublée d’une mécano de talent puisque qu’elle a entièrement remonté sa CB 350 quelle aligne au départ de courses de vieilles. De vieille motos hein, Chacha n’a que 30 ans, elle. Ses talents de motarde doublés d’une plume alerte nous on fait voter à l’unanimité pour son entrée dans la bande. Et elle s’y est intégré comme si elle avait toujours été là !

Contrairement à ce que son prénom pourrait laisser croire, Brigitte n’a pas 86 piges mais 26 ans à peine. Au guidon sa p’tite Yam 125 SR « préparée », elle arpente les belles routes ensoleillées de son Pays Basque et vit sa passion sans prise de tête. Sa plume pétillante est à chaque fois une bouffée d’air iodé par le grand large. Après ses début dans le webzine en « guest », Brigitte a été intronisée dans la team par acclamation populaire tant chacun de ses articles étaient une tuerie.

Syre a commencé par faire des graffitis perché sur la selle de sa mob trafiquée dans son bled normand. Aujourd’hui, à 31 ans, le rebelle du village chevauche désormais le 883r de ses rêves d’ado. Shooté à la custom culture, s’il a abandonné le tag c’est pour mieux se consacrer au dot work et au lettering. C’est un sale gosse oui. Mais un sale gosse sacrément doué l’enflure.

Enfin, présente depuis le tout début, invisible et pourtant toujours là, il y a Coco ma copine. Sa mission c’est de se coltiner mes moments de doutes en me remontant le moral et de me faire redescendre sur terre dans mes moments d’euphorie. Elle est un peu notre garante morale, celle qui regarde toujours les choses avec le recul nécessaire et dit « oula, ça non » ou « foncez« . En vrai, autant se l’avouer, c’est elle la patronne.

Pas d’histoires de pognon dans tout ça, juste de la passion et de la solidarité. Alors les anciens, il y a de l’espoir dans la jeunesse non ? 

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